Naïveté, enthousiasme et impatience
4 août: impossible de partir le 10 septembre en écolage comme nous l'aurions voulu: nous ne sommes pas encore propriétaires du bateau, l'immatriculation et l'assurance ne sont pas encore finalisées, les voiles sont mortes. Mais surtout: un câble du hauban est fendu. Le bateau doit donc être démâté et le gréement revu entièrement. Il serait donc beaucoup trop dangereux de naviguer dans ces conditions.
Après le premier soupir de déception, hauts les coeurs! Nous restons positifs. Nous savions qu'il y avait un risque de ne pas pouvoir naviguer en septembre. En même temps, ce n'est pas si grave, puisque nous partons de toutes façons en avril l'an prochain (dans 8 mois déjà!). Ce n'est donc que partie remise. Nous avons trouvé notre bateau un peu trop tôt, voilà tout.
Pour le départ en avril, nous aurons eu le temps de nous occuper de tout: des voiles, du gréement, l'obtention de nos permis, et quelques formations supplémentaires en poche. Jean nous secondera en avril, ce qui nous permettra de directement apprendre les bons gestes, en toute sécurité.
Nous décidons de tout de même partir une semaine en septembre, nous occuper de notre bateau et profiter du beau temps du sud.
14 août, tout n'est pas si simple. Nous avons enfin réussi à obtenir l’ensemble des documents de Kallista et nous avons pris contact avec l’assurance et un organisme pour le pavillon. MAIS il y a quelques soucis qui nous font presque craindre que la vente ne se fera pas. Un petit pincement au coeur ne peut être évité. Nous apprenons, nous grandissons, nous nous préparons à peut-être devoir chercher un nouveau bateau.
17 août, les obstacles n'en sont plus! Quelle bonne nouvelle! Nouvelle bouteille de champagne au frais. L'aventure continue avec Kallista/Là-bas.
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