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Décembre 2021

Updated: Mar 19, 2022



On retrouve enfin le bateau.


Le problème d’eau chaude est résolu mais… la borne électrique du quai est en panne. Sans électricité, le niveau des batteries descend dangereusement. On fait un peu tourner les moteurs pour recharger tout ça. Mais pas question de tirer sur les batteries, en utilisant l’eau ou l’éclairage. Sans même parler de chauffage.


Bref le bateau est invivable et nous irons dormir dans un chouette hôtel tous les soirs de notre petit séjour.


Quand on rejoint le bateau le matin, on se réchauffe en briquant le pont ou l’inox.


La panne électrique du quai est particulièrement agaçante, parce qu’elle nous empêche de diagnostiquer précisément une autre panne sur le bateau : quand on branche le chauffe-eau et le chargeur de quai, ça fait sauter les disjoncteurs. Étrange, vu qu’on vient de changer le chauffe-eau. Et l’électricien qui bosse sur le bateau n’est pas du genre à câbler de travers. Mystère…


Pour couronner le tout, je reçois la confirmation : le générateur est définitivement HS. Une réparation complète couterait plus qu’un générateur neuf. La bonne vieille grosse tuile ! Le générateur est, à l’exception du moteur, l’équipement le plus cher du bateau.


Du coup on cogite. Le générateur servait essentiellement à produire du 220v pour la climatisation. Mais on ne cherchait pas forcément un bateau climatisé. En fait ça ne cadre pas avec la philosophie de notre voyage.


On décide donc de ne pas remplacer le générateur. La clim’ ne sera disponible que si nous sommes branchés à quai. Ca nous va… c’est de toute façon dans les marinas qu’on a le plus chaud en règle générale.


Bon… reste à évacuer le générateur. Un sacré morceau. Plus d’un mètre cube, 270 kg… On décide de le démonter et de l’évacuer morceau par morceau. Le boulot sera effectué par la boite qui s’occupe de notre électricité et de notre électronique : Esprit Sud.


La recharge des batteries sera assurée par une combinaison d’énergie solaire, et d’hydrogénératrice. Sans compter les deux alternateurs du moteur. En théorie ça devrait suffire, mais j’aimerais bien avoir une solution de secours : un petit générateur ou une pile à combustible… A suivre.


C’est déjà l’heure de quitter le bateau. Les jours passent trop vite. Mais bon… on redescend probablement pour la fin d’année.


Nouvel An 2021


Road triiiiip !


Avec les annulations de vols qui pleuvent tout azimut, on préfère descendre dans le Sud en voiture. C’est pas la mer à boire : 5h de route un soir, pause Novotel à Beaune, et 5h de route le lendemain matin. On commence à connaître la route. Et on en profite pour emporter les quasi dernières caisses d’équipement.


Grand bleu à notre arrivée. J’adore le Sud.


Mais toujours pas d’électricité au quai. Hé oui… c’est ça aussi le Sud… un rythme particulier…


On dormira donc à l’hôtel… qu’on commence à pas mal connaître aussi.


Les journées sont consacrées au rangement, à l’entretien et à la préparation du bateau.

Et à quelques petits tours dans la rade de Toulon, avec entrainement aux manœuvres de port.


Ces quelques petites manœuvres et les difficultés rencontrées m’ont permis de réaliser plusieurs points :

  • Je suis vraiment rouillé : ma formation aux Glénans date d’il y a 20 ans et n’était pas très axée « manœuvres de port ». Du coup je ne suis pas complètement à l’aise. Il va falloir refaire des drills pour ancrer (toujours ce sacré humour…) certains réflexes.

  • Je surestime la compétence du P’tit Chat : j’ai tellement l’habitude qu’elle gère tout parfaitement, que j’en oublie que la voile c’est relativement nouveau pour elle. D’autant qu’elle a réussi brillamment chacun des examens que nous avons passés. Mais ça reste une débutante…très débrouillarde mais une débutante tout de même.

  • Ma formation aux Glénans est lacunaire sur ce point précis : sur le bateau j’étais toujours accompagné d’un équipage de mon niveau. Je n’ai jamais appris à gérer des débutants.

Les conséquences de tout ça : quelques moments de stress, des difficultés de communication, et un peu d’incompréhension.


Rien de bien grave. Je commence par investir dans deux casques Bluetooth pour pouvoir communiquer sereinement sans devoir hurler d’un bout à l’autre du bateau. A terme, nous pourrons nous en passer, mais pour débuter cela me paraît idéal.


Et les 6 semaines avec notre skipper-formateur devraient nous permettre d’acquérir l’aisance suffisante.



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