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Février 2022

Updated: Apr 4, 2022




Ca y est! Nous allons passer une semaine sur le bateau et le convoyer deux fois (Glurps! Stress stress stress).


Nous partons lundi 14 bien avant l'aube, pour ne pas rater notre avion. J'ai toujours autant horreur de me lever à ces heures indues... Marseille nous accueille sous des trombes d'eau. Pour une fois, on a bien envie de revenir en Belgique. Nous arrivons, trempés, à la station de taxi. Le trajet jusqu'à la Seyne-sur-Mer nous coûte la "modique" somme de... 180€. Waow.


Lundi et mardi, Michel, l'électricien, et Raymond, qui nous aide à réparer les WC, s'activent pour terminer leur chantier respectif. Il nous faut en effet absolument lever l'ancre mercredi à 8h au plus tard. Nous devons en effet être à Hyères pour jeudi, car les voiles seront placées à poste. Enfin! Quelle impatience de voir le bateau enfin avec ses voiles! Mais la météo ne nous permet qu'une seule petite fenêtre un peu clémente: mercredi entre 8h et 13h. Tout juste pour effectuer la traversée qui durera plus ou moins 4h. Je stresse. Nous rangeons le bateau et préparons tout ce que nous pouvons mardi soir, pour être prêts à partir au plus vite le mercredi.


16 février: Le départ se passe bien, sans problème particulier. Les casques bluetooth font des merveilles. Cela permet de se parler d'un bout à l'autre du bateau sans devoir hurler. Cela me rassure. Nous n'accusons qu'un tout petit retard de 15 minutes. La traversée est belle et froide et le lever de soleil depuis le bateau est fantastique. Cela fait bizarre de quitter le chantier. C'était presque devenu une deuxième maison.


La traversée se passe sans problème, même si le vent souffle entre 20-25 noeuds. Aucun stress par rapport à notre fidèle Là-bas, qui surfe sur les vagues comme si de rien n'était. Malgré la gîte, c'était plutôt confortable. La prochaine fois, nous penserons tout de même à nos gilets de sauvetage! Erreur que nous ne commettrons plus.


Nouveau stress en arrivant près du port de Hyères. A croire que le destin ne veut pas nous octroyer d'arrivée au port facile. Voilà-t-y pas que nous tombons sur une bande de petits bateaux qui ne trouvent rien de plus drôle que d'effectuer une régate dans le chenal qui mène au port... Ben voyons... Comme si la mer n'était pas assez grande. Bref. Après un hurlement de frustration et un tour gratuit, nous entrons dans le port.


Là, après les indications assez floues et fantasmées des fonctionnaires du port, nous nous préparons à 3 manoeuvres possibles. Je prie Sainte-Mémoire de m'aider à ne pas m'emmêler les pinceaux! Nous déduisons rapidement que ce sera cul à quai. Reste plus qu'à trouver notre place, qui n'est pas du tout là où nous l'annonce par téléphone... Mon capitaine reste calme, malgré la marche arrière à effectuer dans le port bondé. Nous finissons par trouver notre place. Il effectue sa manoeuvre en une fois, parfaitement maîtrisée malgré l'espace plus que limité entre nos deux voisins (genre, juste l'espace des pare-battes de libre à droite comme à gauche). J'entends pourtant mon interlocuteur au téléphone: "Oh oui! Vous aurez largement la place"... Mouais...


Enfin. Nous voici à Hyères, parfaitement placé et dans les temps pour accueillir sereinement les rafales annoncées pour 13h. La pression retombe. Il est 12h, nous avons effectué les démarches administratives. Nous tombons nez à nez avec un bar-resto au nom nom de "Mojito". Nous nous invitons et fêtons dignement cette première traversée, avant de profiter d'une sieste toute aussi méritée.


17 février: Comme le vent ne tombe pas aussi tôt que prévu, le montage des voiles est retardé et n'aura lieu que l'après-midi. La journée est splendide: grand soleil, 24°. Le moment idéal pour une glace et la crème solaire. Alors que la tempête souffle sur la Belgique, nous avons l'impression d'être en vacances. D'ailleurs, ce sera le premier coup de soleil de l'année pour mon loup de mer.


Petit souci avec le génois, qui se coince dans son rail. Il faut le redescendre et le renvoyer à l'atelier, car la ralingue est trop épaisse pour son rail. Pendant ce temps, Olivier de Delta Voiles remplace le gréement courant. Le nombre de cordages et leur taille m'impressionnent encore.


Malheureusement, nous ne pourrons pas encore hisser la grand voile, car nous avons perdu une boite avec des cardans. Ce n'est pas faute pourtant d'avoir retourné tout le bateau! Nous en avons d'ailleurs profité pour refaire l'inventaire et parfaire le rangement.


18 février: il n'y a quasi plus de vent. C'est parfait pour hisser la grand voile dans son lazy jack, dont on prend les cotes. Le bimini et la capote sont remplacées. Qu'est-ce que le bateau est beau!


Nous nous baladons dans le port de Hyères et le gag du jour: je perds mon téléphone. Il a appris qu'il ne savait pas nager... Ca m'apprendra! J'ai tout de suite commandé une pochette étanche et flottante pour éviter que ça n'arrive encore.


19 février: nous décidons de rester un jour de plus à Hyères. Ce sera la seule journée calme et sans programme chargé. Nous en profitons pour nous reposer, nous promener, faire une lessive et des courses. Cela fait du bien!


20 février: Nous partons vers 10h, calmement et à notre aise. La météo est splendide: 20°, aucun nuage et quasiment pas de vent. Pour une traversée au moteur, c'est idéal. Surprise du jour: mon compagnon avait tout vérifié, sauf le fuseau horaire du plotter. Donc, au lieu d'arriver à 15h, nous arriverons à 17h! ^^Au coucher du soleil donc.


Nous sommes un peu stressés de rentrer dans le port de Grimaud, qui ressemble à un dédale de canaux avec des embarcations partout. Pourtant, mon capitaine mène sa barque d'une main de maître, calmement, et on ne se perd pas. Après 2 manoeuvres, nous voici à notre place.


La soirée sera mouvementée: mon compagnon démonte et remonte une de nos prises en changeant les phases, car nos amis électriciens du port ont inversé les phases sur la prise de quai. Et tout se passe à merveille. Nous rangeons le bateau, le nettoyons un peu, vidons le jardin de Madame qui accueille notre bateau, car nous avions oublié plein de choses. Nos voisins marins dans l'âme nous saluent. Tout comme l'ancien propriétaire du bateau, que nous croisons brièvement.


Nous sauvons notre annexe de justesse de la noyade et nous ne voulons pas encore penser au jour où il faudra la nettoyer...


Nous aurions bien voulu manger une pizza, mais Port Grimaud, hors saison, c'est juste mort et morne. Pas un seul café d'ouvert! Une vraie ville fantôme. C'était assez flippant en fait. Donc nous terminons les réserves que nous avons en stock sur le bateau.


Il faut ensuite tout ranger, préparer les bagages et le bateau, car des rafales à plus de 50 noeuds sont annoncées pour le lendemain.


Nous trouvons aussi un taxi pour le lendemain matin. Là aussi, l'addition sera impressionnante: 350€. Mais nous arrivons à l'aéroport et ça, c'est le principal.


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