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Janvier 2021

Updated: Mar 19, 2022



Quand la réalité rejoint (presque) la fiction

Nous parlions régulièrement de nous évader en bateau, surtout depuis notre retour forcé des Caraïbes. Et les privations de liberté à cause du confinement, des couvre-feux et de la crise sanitaire n'ont fait qu'exacerber cette envie de liberté. Nous pensions partir en 2024, le temps que la panique retombe, que les réserves financières soient suffisantes, etc. Un plan réaliste quoi. L'idée était aussi de se donner le temps de se former : mécanique, électricité, permis, météo, secourisme, etc. Surtout pour moi, et me rassurer, car Monsieur a déjà des connaissances de bateau grâce à des stages dans sa jeunesse. Moi, nada...


Mais voilà. Nous ne sommes pas des gens raisonnables. Nous décidons d'avancer le départ, non pas de 3 ou 6 mois, bien à avril 2022... Il nous reste 1 an et 3 mois pour finaliser tout ça. Là, mon cœur s’emballe, mon cerveau hurle « mais comment on va faire ? Il y a encore tant à préparer ! Est-ce que tu vas y arriver ? ». J’essaie de le faire taire. A l’angoisse du changement radical imminent, suit l’excitation : justement ! Tant de choses à préparer vont faire avancer le temps encore plus vite !


Imaginer la tête de ma famille lorsque je leur dirai qu’on part vivre sur un bateau pendant au moins 2 ans. Qu’on ne travaillera plus comme la majorité des gens, qu’on vivra comme peu le peuvent et le veulent. Qu’on sera des aventuriers, des pirates, des citoyens du monde. Connaissant ma famille, la question sera : « Quand est-ce qu’on peut venir vous rendre visite? ». Dans mes amis plus traditionnels, il y aura pas mal de points d’interrogations et d’incompréhension dans le regard. Je m’entends déjà répondre « non, nous ne sommes pas fous. Oui, nous pourrons survivre et même vivre confortablement, même si je n’ai plus de boulot à temps plein. Oui, c’est réfléchi et voulu. Si nous reviendrons ? Probablement pas ! Ma famille ? Vive Skype et les billets d’avion ! Ma maison ? Ca se loue et ça se gère, même depuis un autre pays. »


Mon loup de mer est beaucoup plus expérimenté que moi en matière de bateau. Je considère ça un peu comme une voiture : moi, tant que ça va du point A au point B, le reste, je m’en fous. Donc, je vais lui laisser le plaisir de comparer, fouiner, rêver au bateau parfait, qui fera de nous des pirates après la case marins d’eau douce.


De mon côté, je décortique le web pour faire l'inventaire des formations intéressantes à suivre.




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