top of page
loup2mer12 FB.png

Janvier 2022

Updated: Mar 19, 2022



Retour sur le bateau pour suivre les différents chantiers et discuter des ébauches pour le portique.


Comme le P’tit Chat avait pas mal d’autres trucs à faire, je descends seul. C’est la première fois que je serai seul sur le bateau. Vous n’aurez donc pas la version de Madame pour cet épisode.


Grand bleu annoncé pour les 5 jours, mais à la limite du gel durant la nuit : ça va être vivifiant… surtout sans chauffage sur le bateau.


A mon arrivée sur le bateau, c’est un foutoir pas possible. Logique, l’électricien est en plein chantier de changement des batteries. Bon… on va commencer par un peu de rangement.


La bonne nouvelle du jour : les problèmes d’électricité du quai sont résolus. Le bateau sera donc parfaitement viable pour ce court séjour : électricité, eau chaude… le grand luxe.


La mauvaise nouvelle du jour : 2 des 3 toilettes du bord sont bloquées. Soit un problème avec la pompe/broyeur, soit un problème d’évacuation bouchée. Je penche pour la seconde option. Il va falloir démonter. Joie… Mais c’est un boulot que je préfère attaquer à deux. Ce sera pour notre prochain retour sur le bateau.


On place les batteries Lithium Ion dans leur nouvel emplacement. Au total, plus de 140kg pour 600Ah en 24v et 200Ah en 12V. On a triplé notre capacité énergétique ! Ca devrait nous permettre une large autonomie.


Le chantier électrique touche à sa fin. C’est rassurant de voir qu’on avance. J’avoue avoir assez mal vécu cette période où le bateau n’était pas viable : un peu comme un pas en arrière…


En matière d’électricité et d’autonomie, il ne reste plus que le chantier solaire. Les panneaux sont commandés : panneaux souples pour le bimini (290w)et rigides pour le futur portique (800w).


L’hydrogénérateur sera installé sous la coque du bateau, dès que nous sortirons le bateau de l’eau : a priori en mars.


Bon, comme prévu, les nuits sont plutôt fraiches, au point de dormir avec un bonnet. Je m’installe dans un autre rythme : levé et couché avec le soleil. Je me sens vraiment bien sur le bateau, et j’ai hâte de clôturer cette loooongue phase de préparation.


Comme prévu, on discute des ébauches de portique avec le soudeur : pas question de faire une espèce d’échafaudage horrible qui gâche toute la ligne du bateau… On essaie de trouver un bon compromis entre esthétisme, pratique et budget. Et je pense qu’on y est arrivé. A voir après installation. A priori dernière semaine d’avril.


Je découvre que tout prend beaucoup plus de temps sur un bateau quand on est seul à bord. Personne pour vous amener le tournevis oublié… Du coup, je perds beaucoup de temps en aller-retour. Je gagne en fitness ce que je perds en efficacité…


Je passe quasi une journée à résoudre une énigme. Lors du démontage du groupe électrogène, l’électricien a mentionné avoir bien fermé la vanne d’arrivée d’eau du groupe. Je tique sur quelque chose mais impossible de savoir précisément sur quoi. J’ai l’impression d’avoir lu quelque chose de différent dans la documentation du bateau. Je me plonge dans les plans, et je trouve ce qui me faisait tiquer : il y a aussi une vanne de sortie d’eau. Lors de ma première lecture de la documentation, j’avais d’ailleurs été étonné par le fait que l’eau de refroidissement ne sorte pas par le tuyau d’échappement, comme pour notre moteur diesel, mais bien par une vanne de sortie située sous la ligne de flottaison. Et cette vanne est toujours ouverte, puisque l’électricien en ignorait l’existence. Sous la ligne de flottaison : idéal pour finir au fond de l’eau. Je fouine à fond de cale pendant presqu’une heure mais impossible de repérer cette foutue vanne. Elle est pourtant clairement sur les plans. Il y a bien une cloison en bois bricolée par l’ancien propriétaire. La vanne serait-elle planquée derrière ? Noooon… ce serait complètement idiot et dangereux, vu qu’elle ne serait pas accessible en cas d’urgence. Pour en avoir le cœur net, je dégaine mon nouveau joujou : une petite caméra endoscopique et ses 5m de fibre optique. J’arrive à la faufiler derrière la paroi et bingo, la vanne est bien là. Vu la manière dont cette paroi est construite, je n’ai pas le choix, il va falloir scier. Et même casser une partie. Bon… j’ai un peu travaillé comme un cochon… Mais la vanne est fermée, graissée, et désormais accessible en cas d’urgence. Je referai proprement une cloison en bois plus tard.


Ces 5 jours sont passés à une vitesse folle. Beaucoup de travail. Des couchés de soleil exceptionnels. Quelques balades dans la région. Et il est déjà l’heure de rentrer. On redescend dans 3 semaines pour emmener le bateau à Hyères : mise à poste des voiles, nouveau bimini, et nouvelle capote. Vivement…


Komentáře


Post: Blog2_Post
bottom of page