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Juillet 2021

Updated: Mar 19, 2022



Truc de fou… on a trouvé notre bateau.

Beaucoup plus tôt que prévu… on ne cherchait pas vraiment sérieusement… on écumait les p’tites annonces… on avait fait une liste des bateaux à tenir à l’œil pour dans 6 mois… une sorte de liste de jouets pour Noël avant l’heure… puis on a glissé et le coup est parti tout seul, M’sieur le Juge.


Ha oui, parce que j’ai oublié de vous parler de nos innombrables, incessantes, passionnantes conversations quant au choix du bateau.


Cata ou Mono : 20 fois, nous avons changé d’avis, à grand coups de tableau « avantages / inconvénients »


La foule se rue sur les catamarans… ce qui laisse sur le carreau des monocoques extraordinaires à des prix défiant toute concurrence.


Pour 200.000€ on peut acheter un bon petit catamaran simple, genre le classique Lagoon 380 (que je trouve vraiment vraiiiiiiiment moche !) ou un Fountaine Pajot Lipari 41.


Pour le même budget on monte au dessus des 50 pieds en monocoque ! C’est pas la même…


Un monocoque en particulier m’a tapé dans l’œil dès le début : le JEANNEAU SUN ODYSSEY 54 DS (ou le 49 DS, je ne suis pas sectaire) : cette ligne neo-classique, un lest de 5 tonnes, la structure renforcée en kevlar, un accès facile à la mer, voilure puissante… Miam.


Nous avions donc notre petite liste de bateaux à surveiller : 2-3 Lipari, 4-5 SUN ODYSSEY 54 DS, 2 SUN ODYSSEY 49 DS et 2 BAVARIA 55 CRUISER.


Quelques bateaux ont rapidement été rayés de notre liste de Noël : rapport d’expertise récent pitoyable, broker « guignol » ou franchement malhonnête, inventaire trop lourd à compléter…


Depuis le début, j’avais un chouchou… Un « petit » 54 DS dans la baie de St Tropez ! Si c’est pas glamour ça…


Mais bon… un matin lors de mon tour des annonces quotidien, j’ai vu qu’il était en cours de vente. C’est con, mais j’étais triste. Je le sentais bien, lui.


Enfin… Show must go on comme dirait Freddie.


Fin juin, quelques semaines s’écoulent au rythme « passionnant » du COVID et PAF le chien!

Mon Chouchou de St Trop’ est de nouveau en vente.


Je me dis que c’est le destin alors on fonce. Il est un poil cher par rapport à ses concurrents. Je fais une offre 10% sous le prix demandé. Et ça passe !


Départ à l’arrache totale, notre grande spécialité. Deux caleçons, un bermuda et deux t-shirts jetés dans un sac et avant d’avoir vraiment réalisé, nous sommes dans la voiture direction St Trop’, en mode surexcités : on a dix ans dans notre tête…


Le choc quand je l’ai vu pour la première fois ! Le broker ouvre la porte du ponton privé, et je découvre ce SUN ODYSSEY 54 DS. Deux sentiments contradictoires fusent en même temps : « c’est MON bateau » et « c’est un putain de gros bateau, t’es vraiment sûr de ton coup Popaul ? »


Popaul me répond que quand on veut être sûr de son coup on plante des radis, on ne se mêle pas d’acheter des bateaux !


S’ensuit une visite en mode « étoiles dans les yeux ». Le bateau est fabuleux. Jamais vu un teck dans un tel état sur un bateau de 15 ans. La table du cockpit paraît juste neuve. Les boiseries intérieures sont dans un état impeccable. Le moteur est archi nickel. Ils l’ont gardé sous cloche ce bateau ou quoi ? Difficile de croire que ce bateau est dans l’eau depuis 15 ans. Vous comprenez tout de suite que l’objectivité était de mise pour cette première visite…


Le broker a été franchement bien. A peine montés sur le bateau, il nous a proposé de fouiner partout. Il s’est assis dans un coin et nous a dit qu’il répondrait à toutes nos questions. Autant vous dire qu’on ne s’est pas fait prier pour galoper partout sur le bateau, toujours en mode particulièrement objectifs… Je me suis tout de suite senti « à la maison », un étrange mix de sécurité et de familiarité. Je pense que mon p’tit Chat a ressenti la même chose, à la manière dont elle évoluait sur le bateau.


Après 1h30 de visite et de FAQ, le broker nous propose de revoir le bateau dans la soirée, une fois que nous serons un peu redescendus de notre nuage. Sympa.


On s’est posés à l’hôtel et on a fait le point. OK on n’a pas été franchement objectifs, mais de toute façon, inutile de se la raconter, on est largement incompétent pour évaluer l’état véritable d’un bateau. Il y aura une expertise à suivre. Alors autant se laisser aller à profiter du moment, et à écouter notre feeling.


Pour la visite du soir, on prend la résolution de mettre le focus sur les points faibles du bateau. Difficile de le prendre en défaut… Une chaîne à remplacer, une petite fuite d’eau douce à la jonction de deux tuyaux, un AIS non fonctionnel, une électronique un peu vieillotte sans plotter… Pas grand-chose à se mettre sous la dent.


Les gros postes étaient connus avant la visite, et sont reflétés dans le prix et la première négo : voiles et gréement dormant sont d’origine et à remplacer à court terme ; pas de dinghy ni de moteur hors-bord. Ca représente certes un gros budget, mais l’essentiel est couvert par la négo d’après les devis que j’ai obtenus des chantiers du coin.


A ce propos, j’avais un peu peur de devoir déplacer le bateau pour pouvoir trouver des prix décents pour la main d’œuvre et le matériel : les tarifs seraient doublés à l’est de Marseille sur la côte d’azur. Après comparaison des devis locaux et des devis bretons ou Atlantique, je trouve bien une petite différence mais de l’ordre de 10-15%. Pas de quoi se scandaliser, ou déménager le bateau pour les travaux. Et on ne va pas se faire prier pour négocier.

C’est déjà l’heure de quitter « notre » bateau. Dur.


Mais la décision est prise. Nous n’étions pas encore rentrés que nous avions trouvé l’expert maritime idéal pour la mission. Devis. Acompte. Ca c’est fait.


Par contre, petit stress : je ne me sens pas encore compétent pour être le chef de bord d’un bateau de cette taille. Un problème, une solution. On trouve un skipper, pour un mois de prise en main en septembre. Engagement. Acompte. Ca c’est fait aussi.


De retour à la maison. Acompte payé sur le bateau. Quelques conversations avec l’expert et le skipper pour s’assurer que nous sommes bien sur la même longueur d’onde. Quelques devis pour les aménagements à prévoir. Tout baigne. Dans deux semaines l’expertise. Dix jours plus tard, le rapport. On finalise début août.


Putain, on est en train d’acheter un bateau de 54 pieds !



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