Comme prévu, on redescend vers le bateau dès que possible.
Levé à 4h du mat’ : c’est toujours un bonheur.
On a passé les contrôles, et s’installe tranquillou à 50m de la porte d’embarquement de notre vol. Il reste une petite heure avant le décollage. On se prend un p’tit kawa, un pain choc’ et on papote. Y a plus qu’à attendre l’annonce.
Tout à l’évocation de nos souvenirs de fac et d’Erasmus, nous ne voyons pas le temps passer. Toujours pas d’annonce pour notre vol. Petit coup d’œil à l’heure : 6h50.
MAIS MAIS MAIS… mais c’est 5’ avant l’heure de décollage de notre avion !?!? Et aucune annonce d’embarquement ou de retard.
On sprinte vers le porte d’embarquement… juste à temps pour voir notre avion qui quitte son emplacement, direction la piste de décollage.
Voilà… on a loupé le premier avion de notre vie.
Direction le guichet Ryanair de l’aéroport pour prendre le prochain avion qui doit décoller vers 14h. Au début, les employés de Ryanair ne croient pas trop à notre histoire d’absence d’annonces, mais quand je leur récite les vols dont j’ai entendu l’annonce durant notre attente, ils commencent à nous prendre au sérieux, et se décarcassent pour trouver une solution. Qui ne nous coûtera pas un euro de plus, vu que j’avais coché les bonnes options lors de la réservation. C’est déjà ça de pris.
On s’installe dans le « food court » pour 6h d’attente. Je voulais négocier le Lounge mais c’est fermé pour cause de COVID. Tout comme le Burger King ! Aaaaaaargh !
Qu’à cela ne tienne, on s’est installé un petit bureau et on bosse. C’est dingue comme les nouvelles technologies permettent un travail nomade très efficace.
J’enchaîne sur quelques parties d’échecs. Je bats enfin une intelligence artificielle qui me tenait tête depuis plusieurs semaines. Je fais des bonds. Les passants me prennent pour un dingue. Tout va bien.
On prend une laaaarge marge de manœuvre pour nous rendre à la porte d’embarquement et ça décolle.
Grand bleu à Marseille. Direction la Seyne sur Mer dans une chouette petite Opel de location.
Et c’est une fois sur place que nous réalisons que nous n’avons pas les clés, qui sont chez Russo Yachting. Sauf que nous sommes vendredi 19h… Plus personne au chantier évidemment. Heureusement, une chouette collaboratrice de chez Russo prend le temps de revenir au bureau pour nous remettre les clés. Super sympa pour les boulets du jour que nous sommes…
Les jours suivants seront partagés entre petits boulots sur le bateau, farniente et balades dans cette fantastique région. Meilleur moment : un pique-nique, seuls au monde, sur des rochers au bord de mer, sur l’ile du Gaou. Vivement la même sur le bateau !
A propos de bateau, toujours pas d’eau chaude. C’est depuis ce séjour que j’ai pris l’habitude de me doucher tous les jours à l’eau froide. C’est un peu violent, mais ça me fait un bien fou. Et ça économise un max d’eau.
Cette fois, on quitte le bateau pour un mois, le cœur un peu gros. Et cette fois-ci on a bien fermé les vannes des réservoirs d’eau…
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