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Octobre 2023 à mars 2024


L’hiver m’a paru très long et très court à la fois. Très long, car nous n’avons eu qu’une seule occasion de revenir sur le bateau à Tarragone, après notre arrivée un peu en catastrophe au port et nos deux accidents consécutifs (toucher le fond à Addaia et notre panneau solaire babord à Tarragone).


Palau de la Musica Catalana

Nous sommes revenus 3 ou 4 jours fin octobre, histoire de remettre de l’ordre dans le bateau, de se débarrasser du panneau solaire foutu. Ce fut un séjour très court et super intense, couplé à un concert au Palau de la Musica catalana à Barcelone, où nous avons assisté à une superbe représentation de la Traviata, pour l’anniversaire de Monsieur. Nous avons également reçu, le temps d’un apéritif sur notre beau voilier, de la famille. Ce fut un très chouette moment. Bref, ce passage est passé en un clin d’oeil, et nous revoici à Bruxelles avant de l’avoir réalisé.

 

Le travail pour le bureau nous a bien occupés pendant les mois suivants. J’ai été bien malade à deux reprises et nous avons passé un week-end à Paris fin novembre pour une nouvelle représentation d’opéra : Turandot cette fois. Autant la Traviata nous avait transportés, autant la mise en scène de Turandot fut une déception monumentale…

 

Nous avons passé le Nouvel An à Londres, comme l’an passé. Cette fois, nous avons nos places pour le Roi Lion ! Un moment magique, je n’ai pas d’autre mot pour décrire ce show. Mais nous avons dû nous battre pour assister à la représentation ! Quelle aventure ! Je vous résume, ça vaut la peine :

Le 29 décembre soir, nous nous rendons à Lilles en voiture, puisque nous avons des billets pour l’Eurostar le lendemain, même jour que ladite représentation. Le matin suivant, en nous levant, je vérifie mes mails vers 8h30 (nous avons notre train une heure plus tard et avons logé dans un hôtel situé en face de la gare de Lilles Europe). Grand bien m’en a pris ! Un message nous annonce qu’à cause des inondations dans les tunnels de Londres, le train ne roulera pas. Après avoir téléphoné à la centrale, nous sommes à présent certains que nous n’aurons pas de train ce jour. L’avion depuis Paris décolle dans la demi-heure (soit une autre porte fermée). Monsieur et moi avons la même idée au même moment : qu’en est-il du ferry ?

Il est 9h15 et nous réservons un ferry pour 13h par internet, le temps d’arriver à Dunkerque. Nous sautons dans la voiture et nous voilà partis.

 

Le temps n’est pas au beau fixe et notre ferry aura 45 minutes de retard. Nous nous rongeons les sangs. Arriverons-nous à assister à ce show qui nous fait de l’œil depuis des semaines ? Suite au prochain épisode !

 

Non non, je vous rassure, je continue cette histoire. Nous arrivons enfin à Douvres. La bonne nouvelle, c’est le décalage horaire ! Nous arriverons vers 17h30 au parking le plus proche de l’hôtel où nous prenons… la toute dernière place !

Au pas de course, nous avalons les 10 dernières minutes vers notre résidence du week-end, faisons le check-in, jetons nos sacs dans un coin de la chambre, changeons de chemise et nous revoilà partis à l’assaut du music-hall. Nous arrivons 45 minutes avant le show, ce qui nous donne enfin le temps de nous poser et de profiter d’un verre de bulles.

 

Après cette représentation splendide, nous fonçons au 5 Guys le plus proche, affamés comme des lions (haha). Nous rentrons ensuite sagement à l’hôtel. Le lendemain, nous irons nous promener à Hyde Park et nous trouverons un endroit superbe pour un brunch pré-nouvel-an.

 

La deuxième nuit sera une catastrophe : n’ayant que peu d’intérêt pour le Nouvel An et la foule bien trop dense à notre goût de misanthropes, nous nous réfugions dans notre chambre. Je dodeline de la tête vers 23h lorsque, pour une raison inconnue, le réveille-matin sur ma table de nuit hurle à 23h30. Me voilà qui bondis hors du lit pour le faire taire en pestant. Par miracle, nous arrivons à nous endormir, malgré le vacarme de la rue, les sirènes, la fête qui se déroule au-dessus de nos têtes. Jusqu’à 3h du matin… L’alarme incendie se met en route dans tout le bâtiment… Oui, c’est pire que le réveil. Surtout que je bondis, mais je constate que Monsieur ne bouge pas d’un pouce ! Je m’inquiète un instant, avant de me rendre compte qu’il a ses boules quiès. Je le secoue et nous voilà en petite tenue, à attendre qu’une personne de l’accueil déboule dans l’escalier, tandis que, de l’étage du dessus, descendent en titubant quelques jeunes personnes en tenue de fête. « On comprend pas », nous disent-ils la bouche en cœur. Mouais…



Canterbury Cathedral





Au petit matin, c’est la météo londonienne qui nous accueille : petit crachin glacé, vent coupant, nuages bas. Déprimant. Londres semble vouloir nous jeter dehors. Alors très bien. Une fois encore, nous improvisons : nous filons vers Canterburry, où quelques rayons de soleil arrivent par moments à se faufiler entre le coton gris du ciel. Entre un incroyable escape game (mon premier !) et la visite de la cathédrale, nous sommes conquis par cette petite ville moyenâgeuse.

 





Scaredy Cats, Cardiff (Wales)






Nous devrons ensuite patienter jusqu’au mois de mars pour quitter le quotidien bruxellois quelques jours : cette fois, direction le Pays de Galles pour assister à notre premier match de rugby en live. Quelle bonne ambiance ! J’ai adoré.

 








Et enfin, le 9 avril, nous sommes partis pour retrouver notre bateau…

 

Et cette fois, c’est la bonne : suite au prochain épisode !

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